Après un premier échec en 2023, le parlement géorgien s'en prend à nouveau aux financements étrangers de ses organisations civiles, en adoptant une mesure rappelant les lois mises en place par le Russie, qui fait face à une opposition déterminée.
La "loi russe" : c'est ainsi que les opposants désignent la législation adoptée ce mercredi par le parlement géorgien à 78 voix contre 25 sur les "intérêts étrangers", qui a engendré des manifestations de 20 000 personnes selon le Moscow Times, dans un pays de 3,7 millions d'habitants. Déjà proposée en 2023 avant d'être abandonnée suite à un soulèvement de l'opposition, la mesure déchire à nouveau un pays qui s'est récemment rapproché de l'Occident.
Le projet de loi adopté dans sa première version en Géorgie impose aux organisations financées à hauteur de 20 % ou plus par des fonds étrangers de s'enregistrer comme des "organisations poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère", selon Euronews.
Une loi inspirée de MoscouLe surnom de "loi russe" vient de sa ressemblance avec des dispositifs adoptés par la Russie voisine, durcis avec la guerre à grande échelle en Ukraine : une première loi en date du 21 novembre 2012 déclarait ainsi que les (...)