Les renseignements européens inquiets d’une vague d’attentats ou de sabotages russes

D'après le Financial Times, les espions allemands auraient informé la France, la Suède et le Royaume-Uni d'une augmentation du danger de sabotages et d'attaques russes en Europe, qualifiant cette menace d'"imminente". Quelles seraient les conséquences potentielles de cette situation ?

Alerte sur une menace russe imminente en Europe

Selon les services de renseignements allemands, une menace russe plane sur le territoire européen.

Les formes d’attaques seraient diverses : attentats à la bombe, incendies criminels, destruction d’infrastructures et même piratages informatiques. Telles sont les inquiétudes exprimées récemment par ces espions allemands.

Des opérations de déstabilisation en cours

Qu’y a-t-il de plus préoccupant? Ces opérations de déstabilisation pourraient déjà être en cours, si l’on se fie aux propos de Thomas Haldenwang, le chef des renseignements allemands. Il s’appuie sur plusieurs incidents récents pour étayer ses dires :

• Incendies d’entrepôts
• Déraillements ferroviaires
• Explosions d’usines de munitions

Ces événements, qui se sont produits de l’Allemagne au Royaume-Uni, en passant par la Suède ou l’Estonie, ont éveillé de “forts soupçons quant à une éventuelle implication de la Russie”.

Une menace aux multiples facettes

Ces attaques ne sont pas uniquement concrètes. Selon les services de renseignements, les attaques seraient également virtuelles, manifestées par des campagnes de désinformation à grande échelle ou des actes de piratage informatique. Quant à leurs objectifs, ils sont multiples : perturbation des démocraties européennes, polarisation des débats, tromperie des citoyens et tests des défenses de l’Europe.

Des gouvernements européens en état d’alerte

Face à ces avertissements, les gouvernements européens se préparent en renforçant leur vigilance. Ce renforcement a été vivement recommandé par l’Otan, soucieuse des “activités malveillantes” de la Russie. En effet, l’Alliance Atlantique avait déjà exhorté ses États membres à la prudence le mois dernier.