L'OMS exprime une "énorme inquiétude" face à la propagation du H5N1 de la grippe aviaire à de nouvelles espèces, y compris les humains, craignant une adaptation du virus pour une transmission interhumaine.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait part de son "énorme inquiétude" jeudi face à la propagation croissante de la souche H5N1 de la grippe aviaire à de nouvelles espèces, y compris les humains. "Cela reste, je pense, une énorme inquiétude", a déclaré Jeremy Farrar, scientifique en chef de l'agence de santé des Nations unies, lors d'un point de presse à Genève.
La crainte est que le virus du H5N1, qui chez les personnes contaminées par leur contact avec des animaux infectés a démontré "un taux de mortalité extraordinairement élevé", s'adapte pour devenir capable de se transmettre d'humain à humain. Il n'y a pour l'heure aucune preuve d'une transmission d'humain à humain du H5N1. Entre 2003 et le 1er avril 2024, l'OMS a déclaré avoir enregistré un total de 889 cas humains de grippe aviaire dans 23 pays, dont 463 décès, ce qui porte le taux de létalité à 52 %.
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