Le président de la Colombie n'a pas mâché ses mots en désignant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, comme un "génocidaire". Cette déclaration audacieuse suscitera-t-elle des tensions diplomatiques à votre avis ?
La Colombie vient d’annoncer une décision qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène diplomatique internationale. Le président Gustavo Petro a exprimé son intention de rompre toutes les relations diplomatiques avec l’État d’Israël. Une décision mûrement réfléchie, dans une déclaration marquante, il a dépeint le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme un “Génocidaire” jugeant ses actes alarmants.
Le premier président de gauche de l’histoire de la Colombie a exprimé des inquiétudes pour l’avenir des Palestiniens, avec en ligne de mire l’agir d’Israël dans la bande de Gaza, le comparant à un vrai “génocide”. Petro, va jusqu’à confirmer que “Si la Palestine meurt, l’humanité meurt”, une prise de position pour le moins audacieuse qui a déclenché une émotion palpable parmi ses partisans.
El monstruo es el genocidio y Yetanhau produce el genocidio del pueblo palestino. https://t.co/vTMi41xaB8
— Gustavo Petro (@petrogustavo) May 2, 2024
La réaction de l’État hébreu, exprimée via son ministre des Affaires étrangères Israël Katz, n’a pas tardé. Katz voit dans la décision de la Colombie une « récompense » pour le Hamas, le mouvement islamiste palestinien, et n’a pas hésité à qualifier le président colombien d’“antisémite”.
La Colombie rejoint d’autres nations, notamment la Bolivie et Belize, qui ont déjà mis fin à leurs relations diplomatiques avec Israël en 2023. D’une manière plus large, elle se joint à une action collective emmenée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice à La Haye de dénoncer l’État Hébreu pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.