Dans le grand banditisme, certains braquages aux contours exceptionnels se distinguent. Par la préparation des malfaiteurs, leur mode opératoire, le butin et parfois le mystère qui demeure après coup. Zoom sur trois affaires emblématiques.
"Maintenant les grands vols se font à coups de flingues et de sang. L’Arsène Lupin n’existe plus". Philippe Durant, auteur des "20 plus grands casses de l’histoire" fait ce constat amer. Historien du cinéma, il regrette un peu ce temps où les vols de sacs de billets de banque, de parures de bijoux ou de tableaux de maîtres se faisaient sans violence et avec talent. Ce temps où les malfrats imaginaient des scénarios hallucinants au point d’être parfois admirés par le grand public comme des Robins des Bois modernes.
"Même s’il ne faut jamais oublier dans ces histoires que des victimes ou des otages peuvent être traumatisés à vie", tranche Philippe Durant.
L’attaque du train postal Glasgow-Londres (1963)Soixante et un ans après les faits, ce hold up fait toujours office de référence. "C’est l’affaire qui m’a donné envie d’écrire mon livre car elle est implacable et surtout, elle a été échafaudée par un cerveau", souffle Philippe Durant.
Bruce Reynolds (...)
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