Mercredi, le président français a plaidé pour un nouvel accord entre l'Union européenne et le Mercosur, incluant le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay et la Bolivie, qui prendrait en compte les défis environnementaux.
Le président français, Emmanuel Macron, a exprimé une déclaration puissante en qualifiant le projet d’accord commercial entre l’Union Européenne (UE) et le bloc du Mercosur de “très mauvais”. Lors du Forum économique à Sao Paulo, il a souligné son insatisfaction envers l’accord, en particulier sur son insensibilité envers le climat et la biodiversité.
En définissant l’accord comme déficient, Macron n’a pas manqué d’appeler à un nouvel engagement. Sa vision du nouvel accord semble axée sur une stratégie qui engloberait non seulement les concepts de développement et de biodiversité mais également tournerait son attention sur les enjeux majeurs tels que le changement climatique.
Macron est un hypocrite : s’il voulait empêcher l’accord de libre-échange avec le Mercosur, il pourrait y mettre un veto au niveau 🇪🇺.
Il faut stopper la concurrence déloyale !
Je suis fière de présider le seul groupe 🇪🇺 qui s’est opposé à tous les accords de libre-échange ! pic.twitter.com/0e3nqku679
— Manon Aubry (@ManonAubryFr) March 28, 2024
Depuis son introduction en 1999, le traité a fait face à une panoplie d’oppositions et de soutiens. Il aspire à éliminer la majorité des droits de douane entre l’UE et le Mercosur, contribuant ainsi à la création d’un marché de plus de 700 millions de consommateurs.
Néanmoins, après un accord politique en 2019, son adoption définitive a été bloquée par l’opposition de plusieurs pays, y compris la France.
Cette opposition à l’accord UE-Mercosur est encore renforcée par la crise agricole en cours en Europe. Par conséquent, des pays comme l’Allemagne et l’Espagne plaident pour sa conclusion et son entrée en vigueur. D’autre part, le “poids lourd du Mercosur, le Brésil, défend sans relâche l’adoption de l’accord avec l’UE” démontrant ainsi une complexité intrinsèque du parcours de l’accord UE-Mercosur.