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Jean-Yves Le Drian, l'ancien ministre des Affaires étrangères d'Emmanuel Macron, apporte son soutien à Valérie Hayer dont la liste n'atteint qu'un peu plus de 16% d'intentions de vote. Suffisant pour booster sa campagne ?
Voici une course où les macronistes peinent à se positionner en tête des sondages pour les élections européennes. Malgré leur détermination, ils sont devancés par le Rassemblement national.
Dans ces circonstances difficiles, ils ont fait appel à Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères sous la présidence de Macron. Ce dernier, doté d’une carrière politique impressionnante et d’une grande notoriété dans la région Bretagne, s’est vu confier le rôle de leader du comité de soutien des Macronistes.
La mission qui attend Le Drian n’est pas mince : “Mobiliser, expliquer et convaincre”. Tenant les rênes du comité de soutien, il s’est fixé pour objectif de rassembler des intellectuels divers, tels que politiciens, universitaires et responsables d’associations, afin de redonner un nouvel élan à la campagne. L’ambition se construit autour de structures organisées ; quatorze comités régionaux destinés à naître de ce comité de soutien national.
Néanmoins, malgré les efforts massifs de mobilisation, la campagne présidentielle reste à la traîne avec seulement “entre 16 et 19 %” des intentions de vote. La campagne de Jordan Bardella pour le RN est en tête de peloton, sa cote de popularité atteignant jusqu’à 30% dans les sondages. D’autre part, la liste emmenée par Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) est une concurrente surprise qui pourrait changer la donne.
Une lutte électorale acharnée attend les Macronistes. Cependant, selon Le Drian, la gauche “cette gauche mène à l’impasse“. Néanmoins, il reste convaincu que si l’Europe du XXIe siècle ne s’affirme pas, elle se disloquera.
