Des épidémies de grippe, Covid et bronchiolite moins intenses l’hiver dernier

Et ce, malgré une saison caractérisée par deux vagues d’épidémies, une de bronchiolite et de Covid en décembre et une autre de grippe en janvier. Comment pouvons-nous nous préparer pour la prochaine saison ?

Une vague d’apaisement pour les hôpitaux en automne-hiver 2023-2024

La période automne-hiver 2023-2024 a révélé une atténuation de l’impact des épidémies respiratoires aiguës, notamment la bronchiolite, la grippe et le Covid-19, dans les centres médicaux français. Cette impression a été confirmée en avril 2024 par un bilan issu de Santé publique France. Les deux temps forts de cette saison ont été notés fin décembre et fin janvier, dus respectivement aux épidémies de bronchiolite et de grippe.

Une épidémie de bronchiolite plus clémente

Avec une durée de 12 semaines, l’épidémie de bronchiolite chez les bébés a été “classique”. En comparaison avec l’année précédente, la virulence de cette infection a été inférieure tout en restant proche de celle des années précédentes au Covid. “L’efficacité en vie réelle” du traitement immunisant préventif Beyfortus (Sanofi et AstraZeneca) est actuellement à l’étude.

Bilan 2023 -2024 surveillance intégrée des infections respiratoires aiguës
📈 2 pics épidémiques successifs#Bronchiolite et #COVID19 fin décembre#Grippe fin janvier
Impact sur l’offre de soins en ville et à l’hôpital inférieur à 2022-2023
Bulletin IRA : https://t.co/Y5VbPoxm3n pic.twitter.com/ypQUZ1U1cc

— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) April 17, 2024

Une vague de grippe modérée mais mal vaccinée

Face à l’épidémie de grippe, d’une durée de 10 semaines, la gravité s’est révélée globalement “modérée” dans toutes les couches d’âge.

Cependant, la campagne de vaccination a démontré des niveaux insuffisants, inférieurs à ceux de la saison 2022-2023. Un meilleur taux d’immunisation demeure donc essentiel pour la prévention de la grippe sévère.

Le Covid-19 persiste malgré la vaccination

Concernant le Covid-19, la dynamique des vagues épidémiques a été similaire à celle de 2022-2023. Depuis novembre, le sous-variant d’Omicron, JN.1, a prédominé. Malgré une campagne de vaccination d’octobre à février, seulement un tiers des Français de plus de 65 ans ont été vaccinés.

Ainsi, une nouvelle campagne de rappel vaccinal, ciblée sur les plus âgés et les plus vulnérables, a été lancée à la mi-avril. C’est une course contre la montre qui débute pour se protéger contre cette maladie infectieuse tenace.