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Vosges : trois membres d’une même famille mis en examen après un meurtre “d’une extrême violence”

Vosges : trois membres d’une même famille mis en examen après un meurtre “d’une extrême violence”
Publié le 29 janv. 2024 à 18:30, mis à jour le 27 févr. 2024 à 09:55

L’homme de 55 ans avait été retrouvé vendredi à son domicile avec un « visage complètement défiguré ».

C’est vendredi à Plainfaing (Vosges) que les gendarmes ont découvert le corps d’un homme de 55 ans, le procureur de la République d’Epinal, Eric Nahon, précisant que la scène de crime était “d’une extrême violence”, avec “plusieurs dizaines de plaies sur le corps, localisées dans le dos, les jambes et un visage complètement défiguré”.

C’est à 21h30 que les militaires avaient été alertés par d’abord par un voisin, puis par un appel provenant “d’un individu leur déclarant avoir tué un homme”, a précisé le procureur.

Compagne et beaux-fils placés en détention

Eric Nahon a également annoncé que ce sont les deux beaux-fils qui ont tué l’homme, avec la participation de sa compagne. Ils ont tous deux été mis en examen et écroués, pour homicide aggravé. Ils ont 27 et 30 ans. Quant à la mère, elle a aussi été mise en examen pour pour meurtre précédé, accompagné ou suivi d’actes de tortures et actes de barbarie, ainsi que des chefs d’abstention volontaire d’empêcher un crime et de non-assistance à personne en danger.

Ils ont tous trois reconnu les faits, et confirmé pendant garde à vue avoir eu recours aux “objets présents dans le salon, à savoir un couteau, une serpette et une batte de base-ball” afin de tuer la victime.

Un différend relatif à des chiens ?

À l’origine du drame, le placement à la SPA des chiens de ses beaux-fils par la victime, et sans leur accord. Le procureur précise qu’“Ils ont souhaité avoir une explication avec leur beau-père à ce sujet, en présence de leur mère, et les choses ont dégénéré, les beaux-fils ont vu rouge et se sont acharnés sur la victime”.

La compagne de la victime a avoué en garde à vue “avoir porté en premier quelques coups, sans empêcher ensuite ses fils de le faire”. Tous trois étaient connus pour des violences aggravées, et aucun n’était sous l’empire de l’alcool ou de stupéfiants. Une autopsie doit encore être effectuée prochainement, et les faits précis déterminés.

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