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Morbihan : 18 mois ferme pour l’homme qui avait foncé en voiture sur la terrasse d’un bar

Morbihan : 18 mois ferme pour l’homme qui avait foncé en voiture sur la terrasse d’un bar
Publié le 09 avr. 2024 à 13:00, mis à jour le 09 avr. 2024 à 11:01

Le restaurateur, profondément éméché au moment des faits, a attribué sa dépression à l'influence sectaire subie par sa fille adulte lors du procès.

Tl;dr

  • Un homme de 58 ans a été condamné à trois ans de prison.
  • Il a foncé avec son véhicule dans un bar, faisant onze blessés.
  • L’incident s’est produit après le refus d’une cigarette par le gérant du bar.
  • Jugé en comparution immédiate, l’homme est également interdit de paraître à Etel.

L’incident d’Etel : une vengeance inhumaine

Restaurateur de profession, un homme de 58 ans il a été jugé en comparution immédiate et reconnu coupable d’un acte sans commune mesure : il a foncé avec son véhicule dans un bar, blessant légèrement onze personnes.

Les circonstances dramatiques de l’incident

Il est important de comprendre les circonstances qui ont conduit à un tel acte. L’homme avait consommé de l’alcool après une dispute avec son fils. Avec un taux d’alcoolémie de 2 g/litre, il est entré dans un bar où il était inconnu.

Après que le gérant du bar a refusé de lui donner une cigarette, l’homme en est sorti se sentant “humilié”. “Je voulais lui faire peur mais ne surtout pas blesser quelqu’un”, a-t-il déclaré à l’audience, justifiant ainsi son acte.

La sentence rendue

Son verdict a été prononcé rapidement : trois ans de prison, dont la moitié avec sursis. Il fait face également à une obligation de soins et une interdiction de paraître à Etel pendant cinq ans. Sur les onze victimes, six ont reçu des soins médicaux pour des blessures allant de un à six jours.

Une culpabilité avérée

Les charges contre lui étaient sévères, notamment pour violence avec l’usage d’une arme, en l’occurrence son véhicule utilitaire. Par ailleurs, le prévenu, dont l’état dépressif serait notamment dû à l’emprise sectaire sur sa fille majeure, avait peu de chances de voir sa peine allégée. Les réquisitions du procureur ont été suivies par le tribunal, attestant de la gravité de ses actes.

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