L'enquête continue pour retrouver tous les responsables de l'attaque informatique durant laquelle 43 millions d'informations privées ont été dérobées.
Trois jeunes adultes ont été arrêtés et placés en détention provisoire mardi 19 mars suite à une enquête dans le cadre d’une cyberattaque majeure contre France Travail (anciennement Pôle Emploi). En réponse à cette attaque, ce dernier a pu constater le téléchargement illégal de 43 millions de données personnelles, selon les informations fournies par le parquet de Paris.
L’accusation porte sur plusieurs délits : l’accès et le maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, l’extraction de ces données, et l’escroquerie. Tout cela ayant été réalisé en bande organisée.
Ce jugement est en conformité avec les réquisitions du parquet. L’enquête, jusqu’à présent menée par la section en charge de la lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris, a vu l’ouverture d’une information judiciaire mardi.
Les perquisitions à leur domicile et sur leur équipement informatique ont révélé, pour certains d’entre eux, une activité escroquerie à l’aide de la technique de l’hameçonnage. Laure Beccuau explique que “Entre le 6 février et le 5 mars, des comptes d’agents de Cap Emploi, habilités à accéder aux ressources présentes sur le système d’information de France Travail, ont été utilisés pour procéder au téléchargement de données de la base des demandeurs d’emplois”.
Selon Cybermalveillance.gouv.fr, l’opérateur public France Travail a découvert cette cyberattaque qui l’a amené à porter plainte. Les données personnelles compromises sont les noms, prénoms, dates de naissance, numéros de sécurité sociale, adresses mail et postale et numéros de téléphone. Cependant, il n’existe aucun risque d’indemnisation puisque les coordonnées bancaires et mots de passe n’ont pas été concernés par cette attaque.
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