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Côte-d’Or : le collégien ayant menacé une principale, mis en examen et placé en détention provisoire

Côte-d’Or : le collégien ayant menacé une principale, mis en examen et placé en détention provisoire
Publié le 18 mars 2024 à 12:00, mis à jour le 18 mars 2024 à 11:00

Durant sa garde à vue, le jeune en question n'a jamais nié avoir intimidé la directrice à l'aide d'un couteau, cependant, il a offert deux justifications complètement différentes pour son comportement, selon le procureur de Dijon.

Tl;dr

  • Un collégien dijonnais a été arrêté pour menace sur la principale de son collège.
  • L’élève a été incarcéré sous le régime de la détention provisoire.
  • L’incident a entraîné le déclenchement de l’alarme intrusion dans le collège.
  • Il a fourni deux justifications contradictoires pour ses actes.

Acte de menace dans un collège dijonnais

Un incident alarmant a eu lieu dans un collège de la périphérie de Dijon. Un élève de 15 ans a menacé la principale de l’établissement avec un couteau. Cette situation désastreuse s’est déroulée au collège Edouard-Herriot situé à Chenôve (Côte-d’Or).

L’élève en question, décrit comme étant “difficile”, a été déféré devant un juge dans le cadre d’une information judiciaire pour diverses infractions graves, notamment la tentative d’homicide volontaire et des menaces de crimes ou délit contre les personnes.

Mis en détention provisoire

Selon le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch, le jeune homme a été mis en examen et a été placé en détention provisoire le dimanche 17 mars. Sa garde à vue a commencé dès le vendredi suivant l’incident où il “n’a jamais contesté les faits”.

Des justifications contradictoires

Pendant sa garde à vue, l’adolescent a fourni deux explications très différentes de ses actions. Dans un premier temps, l’auteur a dit qu’il avait voulu “planter” sa professeur d’anglais, mais qu’il s’est ravisé, car c’était “trop grave”.

D’une autre part, il a prétendu avoir été recruté par des connaissances pour tuer sa professeure d’anglais et trois autres membres du corps enseignant. Il devait ainsi être rémunéré pour cet acte. Cependant, ces déclarations n’ont été corroborées par aucune preuve et pourraient simplement être liées à une envie de se donner de l’importance.

Un acte averti grâce à l’alarme intrusion

Face à cet acte effrayant, le procureur a félicité le “sang-froid” de la principale qui a réussi à échapper à l’élève et à déclencher l’alarme d’intrusion du collège.
Une expertise psychiatrique a révélé la présence de “failles ou de difficultés” mentales chez le prévenu.

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