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“Chemsex” à Bordeaux : 3 enquêtes déclenchées suite à 4 overdoses, dont deux fatales

“Chemsex” à Bordeaux : 3 enquêtes déclenchées suite à 4 overdoses, dont deux fatales
Publié le 21 mars 2024 à 20:00, mis à jour le 21 mars 2024 à 19:00

Le parquet de Bordeaux, dans un communiqué, a indiqué que la division de la criminalité territoriale n'a établi aucun lien entre les trois procédures en question. Quelle sera la suite pour ces trois affaires distinctes ?

Tl;dr

  • Le Parquet de Bordeaux a ouvert trois enquêtes concernant quatre overdoses.
  • Deux victimes étaient des consommateurs de stupéfiants liés au “chemsex”.
  • Le “chemsex” désigne la consommation de drogues pour intensifier les rapports sexuels.
  • Le “chemsex” peut causer overdose, déprime, anxiété et paranoïa.

Un phénomène alarmant : Le “chemsex”

Il ne fait plus seulement frissonner les tabloïds, le phénomène du “chemsex” engendre aujourd’hui de graves conséquences sur la santé publique. Le Parquet de Bordeaux a dû ouvrir pas moins de trois enquêtes suite à quatre cas d’overdoses, dont deux mortelles, toutes liées à cette pratique.

Le “chemsex” : un jeu dangereux

Le terme de “chemsex”, contraction de l’anglais “chemicals” (produits chimiques) implique la consommation de psychotropes dans le but d’intensifier et de prolonger les relations sexuelles. Parmi ces substances, le GHB et la 3-MMC, des drogues de synthèse souvent prisées pour décupler le plaisir sexuel, l’excitation ou l’endurance.

Pourtant, ces substituts de plaisir peuvent rapidement se muer en véritables poisons.

Malaises, overdoses : un bilan inquiétant

Les victimes étaient toutes des consommateurs de ces “pilules de l’extase”. Une première enquête a été ouverte après la découverte de deux hommes décédés suite à une overdose. Selon les sources judiciaires, un homme a également été hospitalisé après avoir été trouvé inconscient chez lui en raison de la consommation de ketamine, 3-MMC et “poppers”.

Le troisième cas concerne un homme qui a été renvoyé devant le tribunal pour importation, acquisition, transport et cession de stupéfiants après avoir utilisé ces mêmes substances lors de soirées “chemsex”.

Un problème de santé publique

Emergé au début des années 2000, le “chemsex” est aujourd’hui favorisé par les applications de rencontres pour l’organisation de “sex parties” de longue durée.

Les risques ne se limitent pas à l’overdose ou aux dangers liés à l’injection de stupéfiants. En effet, cette pratique peut générer une profonde fatigue, doublée d’effets de déprime, d’anxiété et de paranoïa. Il est donc plus que jamais nécessaire de sensibiliser à ces dangers et de mettre en place des mesures de prévention adaptées.

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