Le propriétaire du manège, un jeune homme de 28 ans, a été emis en examen en fin de journée pour homicide involontaire dû à une négligence flagrante et pour avoir mis en danger d'autres vies. Comment va-t-il se défendre face à de tels chefs d'accusation ?
La joie et la bonne humeur ont fait place au deuil et à la consternation à la fête foraine de Blois. Un incident tragique s’est produit, entraînant la mort d’une jeune femme de 27 ans et un grand questionnement sur la sécurité des attractions foraines.
Alors qu’elle se trouvait sur un manège “de type flipper”, la barrière de sécurité de la victime, mal enclenchée, s’est ouverte. En pleine attraction, elle a été éjectée et a fait une chute mortelle. “Avec la vitesse, la barre de sécurité s’était ouverte”, confirme la procureure de la République de Blois, Charlotte Beluet.
Par ailleurs, le gérant de l’attraction, un homme de 28 ans, a été placé en garde à vue, puis mis en examen pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui. À l’issue de ces événements, il lui a été interdit d’exercer son activité professionnelle.
Avant les faits, la partenaire de la victime avait émis des réserves quant à la solidité de la barrière de sécurité. Cependant, le passage du gérant avait apaisé ses inquiétudes. L’attraction avait reçu les agréments nécessaires et avait été validée par un organisme de contrôle avant l’ouverture de la fête. Le gérant a déclaré n’avoir jamais constaté de dysfonctionnement depuis son acquisition du manège il y a trois ans.
La famille de la défunte a porté plainte pour homicide involontaire. Charlotte Beluet a indiqué que l’enquête en cours se focalise actuellement sur une possible défaillance mécanique dans les organes de sécurité du manège, son état d’entretien et sa conformité à la réglementation.