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Besançon : plainte de la maire contre le collectif d’extrême droite Nemesis

Besançon : plainte de la maire contre le collectif d’extrême droite Nemesis
Publié le 10 avr. 2024 à 00:00, mis à jour le 09 avr. 2024 à 22:01

À l'occasion du carnaval de la ville, le groupe féministe identitaire a fait sensation en brandissant des pancartes liant immigration et viol.

Tl;dr

  • Incident au festival de Besançon par le collectif Nemesis.
  • Pancartes et banderoles associant immigration et viol.
  • La maire, Anne Vignot, porte plainte pour incitation à la haine.
  • Le collectif réfute les accusations, affirmant qu’il énonce des vérités.

Incident au beau milieu d’une célébration

Dimanche 7 avril, au cœur de la joie et de l’exubérance qui caractérisaient le festival de Besançon, une protestation du collectif Nemesis a jeté une ombre sur la fête.

Deux militantes du collectif, connu pour ses positions d’extrême droite, ont brandi des pancartes exprimant des messages à connotation raciste et haineuse : « Violeurs étrangers dehors », « Libérez-nous de l’immigration ».

Une protestation accueillie par l’indignation

La maire écologiste de la ville, Anne Vignot, a dénoncé cette action publiquement sur X (anciennement Twitter). Avec une vive émotion, elle a exprimé sa condamnation absolue de ces gestes, qu’elle a qualifiés d’« immondes » et d’« incroyables en France ». Anne Vignot a également annoncé son intention de porter plainte pour incitation à la haine.

La contre-attaque du collectif Nemesis

Le collectif Nemesis, loin de se laisser impressionner, a rétorqué par l’affirmative. Dans une réplique plus catégorique encore, Alice Cordier, la directrice du collectif, a déclaré : « Oui, nous avons appelé à l’expulsion des violeurs qui sont étrangers. Vous vous opposez à cela Anne Vignot ? ».

Le collectif a insisté sur le fait que leurs messages n’étaient pas haineux, mais relevant de la « pure vérité ».

Un collectif déjà dans le collimateur de la justice

Cet incident n’est pas une première pour le collectif Nemesis qui s’identifie comme un « mouvement féministe identitaire ». En novembre dernier, une plainte avait déjà été déposée contre eux pour « incitation à la haine » par l’Université de Franche-Comté suite à des tags similaires. Toutefois, cette plainte est actuellement « en voie de classement ».

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