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Angoulême : deux adolescents poursuivis après des violences dans un lycée

Angoulême : deux adolescents poursuivis après des violences dans un lycée
Publié le 22 janv. 2024 à 16:30, mis à jour le 27 févr. 2024 à 09:57

Âgés de 15 et 17 ans, ils ont été présentés à un juge samedi 20 janvier dans l’après-midi.

C’est vendredi dernier que deux adolescents ont été interpellés, au lendemain d’une intrusion au sein du lycée Marguerite de Valois à Angoulême (Charente).

Âgés de 15 et 17 ans, ils sont poursuivis pour violences aggravées.

Les mesures requises

Dans son communiqué, le parquet avait précisé : “Ils vont être poursuivis pour des faits de violences aggravées, commises en réunion, dans un établissement scolaire et avec usage d’armes, en l’occurrence des bombes lacrymogènes, et ce au préjudice de deux victimes”.

En ce qui concerne le mineur de 15 ans, qui n’avait pas d’antécédents judiciaires, un placement sous contrôle judiciaire avec un accompagnement éducatif et une interdiction de demeurer en Charente a été requis. Quant à celui de 17 ans, un placement en détention provisoire a été requis. Il est connu des services de justice et “se trouvait en outre en non-respect de son précédent contrôle judiciaire prononcé dans le cadre d’une affaire pour des faits similaires”.

“Une logique de règlement de comptes”

Stéphanie Aouine, la procureure d’Angoulême, avait évoqué vendredi “une logique de règlement de comptes à l’égard du mineur victime visé par le jet de bombe lacrymogène” dans les toilettes du lycée pendant un intercours jeudi matin.

En s’interposant, une professeure d’EPS a reçu un coup mais les deux mis en cause assurent qu’elle ne représentait pas une cible.

D’autres interventions dans des lycées angoumoisins

Vendredi, au lendemain de cet incident donc, la police avait dû intervenir deux fois en raisons d’agressions ou de rixes devant d’autres lycées de la banlieue de la ville.

Samedi, la magistrate a relayé la prolongation de quatre des cinq gardes à vue commencées vendredi suite à “l’agression d’un élève par plusieurs jeunes qui ont au surplus filmé la scène” à Soyaux, “afin de permettre la poursuite des investigations et l’éventuelle présentation des auteurs au parquet”.

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