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Laurent Lafitte : après 12 ans de Comédie-Française, c’est fini

Laurent Lafitte : après 12 ans de Comédie-Française, c’est fini
Publié le 02 mai 2024 à 21:00, mis à jour le 02 mai 2024 à 19:01

L'acteur, qui s'est fait remarquer depuis 2012 dans des rôles majeurs tels que Mamimine dans "Le Mariage" de Gogol et Démétrius dans "Le Songe d'une nuit d'été", confie à "Libération" son désir de renouveler son expérience théâtrale. Quelle pourrait être sa prochaine étape ?

Tl;dr

  • Laurent Lafitte quitte la Comédie-Française après “Cyrano de Bergerac”.
  • Il était pensionnaire depuis janvier 2012.
  • Il veut se consacrer à des projets extérieurs.
  • Lafitte a aussi une carrière remarquée au cinéma.

Laurent Lafitte, une page se tourne à la Comédie-Française

Lundi dernier, les planches de la Comédie-Française ont vu l’acteur Laurent Lafitte prendre congé de son rôle dans la dernière représentation de “Cyrano de Bergerac”, avant de quitter l’institution, révèle la Comédie-Française ce mercredi 1er mai.

Un acteur précieux pour la troupe

D’après Eric Ruf, administrateur général de l’établissement, l’interprète de Cyrano a choisi de “quitter la Maison” afin de se consacrer à une multitude de “projets extérieurs”. “Il aura été pendant douze ans un acteur et un camarade précieux pour la troupe”, a exprimé Ruf, souhaitant à Lafitte “beaucoup de bonheur et de réussite dans ses nouvelles aventures”.

Une carrière théâtrale illustre

Formé au cours Florent puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Laurent Lafitte a débuté à la Comédie-Française comme pensionnaire le 8 janvier 2012. Il y a brillé dans des pièces variées, allant de Gogol à Shakespeare, en passant par Molière. Plus récemment, son rôle dans “Cyrano de Bergerac” d’Edmond Rostand lui a valu une nomination pour les Molière 2024.

Une nouvelle voie à l’horizon

Déterminé à “changer d’horizon théâtral”, comme confié au journal Libération, Lafitte se dirige également vers le 7ème art. Son talent reconnu l’a mené à collaborer avec des réalisateurs tels que Paul Verhoeven dans “Elle” (2016) et Albert Dupontel dans “Au revoir là-haut” (2017), lui valant d’ailleurs deux nominations aux César. Une belle promesse pour ses futurs défis !

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