Sous la direction de Christian Troadec, la ville de Carhaix et Poher Communauté ont adopté plusieurs mesures qui menacent le deuxième plus grand festival de France. Quel impact pour l'événement à l'avenir?
L’édition 2024 des Vieilles Charrues dans l’ombre d’un doute. Les organisateurs ont explicité les raisons pour lesquelles ce festival emblématique breton pourrait tirer sa révérence.
Les malentendus entre organisateurs du festival et la mairie de Carhaix sont persistants. Christian Troadec, maire de Carhaix et membre fondateur du festival, est au centre des reproches. Face à des relations houleuses, l’avenir des Vieilles Charrues semble se mettre en suspens.
😍 L'affiche complète de l'édition 2024 🔮✨
🧙🏻♂️ Vous ne passerez pas… sans pass. Alors rendez-vous vite sur la billetterie ! On vous attend 🫶
#charrues24 #festival #bretagne #vieillescharrues pic.twitter.com/w0FUh6dOln— Vieilles Charrues (@Charrues) April 11, 2024
Le festival, qui devait s’installer de manière permanente “sur un immense site”, se voit freiné dans ses projets par la préemption du lieu par la municipalité. Une taxe d’occupation a de plus été instaurée, se montant à 367.000 euros et venue compliquer la situation déjà tendue.
Les organisateurs dénoncent finalement un “acharnement” contre leur association, avec l’imposition de contraintes supplémentaires, comme le déménagement des campings en 2026. Face à ces obstacles, leur capacité d’adaptation est mise à rude épreuve. Ils se retrouvent désormais sans aucune solution de repli pour l’organisation du festival.
En conclusion, cette décision, bien qu’encore incertaine, illustre les difficultés croissantes que peuvent rencontrer les organisateurs d’événements culturels face à certaines contraintes et décisions politiques.