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Stade Toulousain, la sanction est tombée contre une star de l’équipe

Stade Toulousain, la sanction est tombée contre une star de l’équipe
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La défaite concédée ce dimanche lors du déplacement à Bayonne a valu de sévères critiques à Thomas Ramos, passé au travers sur la pelouse de Jean Dauger.
Thomas Ramos souriait jaune, lundi, dans les travées de l’Olympia. En lice pour les titres de meilleur joueur du Top 14 et de meilleur international français, l’arrière du Stade Toulousain est reparti bredouille de la Nuit du rugby. Les votants lui ont respectivement préféré son coéquipier Jack Willis et Louis Bielle-Biarrey, ce dernier n’hésitant pas à le chambrer au moment de recevoir son trophée.

« J’ai une petite pensée pour Thomas que je vois juste-là. Ça me fait plaisir de gagner un Toulousain pour être honnête, ce n’est pas toujours le cas », a-t-il ainsi lancé à destination du natif de Mazamet. La machine Rouge et Noir gagne pourtant moins qu’à l’accoutumée en ce début de saison. Après avoir sombré à Montpellier à l’occasion de la 3e journée, les champions de France ont de nouveau déraillé, dimanche, lors de leur déplacement à Bayonne.

Alors qu’il menait encore à l’entame des dix dernières minutes (21-26), le Stade Toulousain a bu la tasse en fin de match, encaissant trois essais en neuf minutes pour finalement s’incliner 40-26. De quoi provoquer la colère des supporters haut-garonnais.

Thomas Ramos vivement critiqué


Et si l’effondrement a été collectif, Thomas Ramos, entré en jeu à la 53e minute, n’a pas été épargné par les critiques. « Entrée de Ramos calamiteuse il faut peut-être songer à le mettre au frigo pendant un moment », « L’entrée de Ramos a été tonitruante. Il commence à flétrir sérieux ce mec », « Ramos qui met un ballon direct en touche. Des points vendangés au pied», « On devrait mettre Ramos en tribune pour lui faire changer les idées », « L’entré de Ramos . Fallait rester sur le banc », « Ramos ça ne vaut plus un clou », « Ramos nous flingue deux match »… Tels sont les commentaires qui ont accompagné sa prestation, dimanche soir.

Interrogé en conférence de presse, Ugo Mola n’a pas voulu incriminer son arrière vedette, coupable d’avoir notamment manqué une pénalité qui aurait permis au Stade Toulousain de prendre huit points d’avance à 12 minutes de la fin. « Même si Thomas Ramos loupe cette pénalité qui aurait pu nous mettre à deux marque, à un moment où on est dominants, on prend des essais beaucoup trop simples ensuite et on s’écroule un peu trop vite à mon goût », a-t-il confié.
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