Nonu, un allié de poids au RCT
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Après sa victoire contre Castres (52-23) en quarts de finale de Top 14, le RC Toulon s’attend à un tout autre défi au tour suivant face à l’Union Bordeaux Bègles. Les Varois peuvent compter dans leurs rangs sur Ma’a Nonu, légende des All Blacks (103 sélections), qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte au sein de la formation de Pierre Mignoni.
Lorsque le RC Toulon a annoncé le retour de Ma’a Nonu dans la Rade, pour la troisième fois après deux passages en 2015-2018 et 2020-2021, beaucoup se sont demandés ce que le centre de 43 ans pouvait encore apporter. Quelques mois plus tard, le double champion du monde 2011 et 2015 remplit sa mission à merveille, aussi bien sur et en dehors des terrains.
En quarts de finale de Top 14 le week-end dernier contre Castres, le Toulonnais est même allé de son essai peu avant la sirène, pour définitivement qualifier le RCT en demi-finales, face à l’Union Bordeaux Bègles. Pour L’Équipe ce mercredi, le Néo-Zélandais a accepté de se livrer un peu mais pas trop. À la question de savoir comment il se sent malgré le poids des années et des matchs, il répond : « Franchement, ça va. Il m'envoie des signes et j'ai vraiment confiance en la possibilité de faire ma part pour le bien de l'équipe. J'entraîne mon corps depuis longtemps, avec qualité. Je le respecte et j'en prends soin. Je mesure ma chance de pouvoir m'entraîner ici à Toulon. Et je fais confiance à toute l'équipe de coaching, ils m'ont bien aidé ces derniers mois. »
Dans le Var, Ma’a Nonu rayonne à nouveau et il le fait à sa façon, en étant présent dans le développement des jeunes et au sein du staff de Pierre Mignoni. Quoi qu’on lui demande, il s’exécute même si ce n’est pas tout le temps pour revêtir le maillot du RCT sur le terrain : « Une chose est certaine : chaque fois qu'on m'offrira l'opportunité de jouer, je ferai de mon mieux pour tirer le maximum de moi pour le bien du RC Toulon. […] Je suis focus pour faire avancer l'équipe, elle passe en premier. Je suis satisfait de pouvoir apporter ma contribution à son bon fonctionnement. »
À l’entendre, malgré un palmarès long comme le bras et un physique impressionnant, l’ancien joueur des Wellington Lions ou des Hurricanes ne veut pas se mettre en avant et exprime une véritable reconnaissance envers Toulon. « Quand tu joues pour Toulon, ce que tu ressens avant tout, ce sont les attentes des supporters, les gens dans les gradins, reconnait Nonu. C'est un moment où tu rassembles ton énergie en toi-même pour pouvoir jouer au mieux de tes capacités. Tu te dis que tu dois faire ta part, il te faut rester lucide, pas verser dans les émotions. […] Franchement, il n'y a rien de spécial. Je suis un joueur comme les autres, je fais juste mon travail. »
En revanche, quand il s’agit de parler de l’équipe, le Néo-Zélandais est un peu plus bavard sans en dire trop non plus : « Ici, avec cette équipe de Toulon, il y a un lien spécial, un truc avec Pierre (Mignoni) et les joueurs. Je suis vraiment reconnaissant d'être là, de vivre ces moments. C'est difficile de m'exprimer sans livrer plus de détails. […] Je ne peux pas expliquer ce que je ressens avec des mots, parce que tout pourrait être repris, interprété et déformé. Moi, je suis un homme d'action, je ne parle pas beaucoup. Je fais, j'accomplis. Tout ce que je peux dire, c'est que cette équipe est spéciale, mais qu'elle est encore en chemin, on n'a encore rien accompli. »
Lorsque le RC Toulon a annoncé le retour de Ma’a Nonu dans la Rade, pour la troisième fois après deux passages en 2015-2018 et 2020-2021, beaucoup se sont demandés ce que le centre de 43 ans pouvait encore apporter. Quelques mois plus tard, le double champion du monde 2011 et 2015 remplit sa mission à merveille, aussi bien sur et en dehors des terrains.
En quarts de finale de Top 14 le week-end dernier contre Castres, le Toulonnais est même allé de son essai peu avant la sirène, pour définitivement qualifier le RCT en demi-finales, face à l’Union Bordeaux Bègles. Pour L’Équipe ce mercredi, le Néo-Zélandais a accepté de se livrer un peu mais pas trop. À la question de savoir comment il se sent malgré le poids des années et des matchs, il répond : « Franchement, ça va. Il m'envoie des signes et j'ai vraiment confiance en la possibilité de faire ma part pour le bien de l'équipe. J'entraîne mon corps depuis longtemps, avec qualité. Je le respecte et j'en prends soin. Je mesure ma chance de pouvoir m'entraîner ici à Toulon. Et je fais confiance à toute l'équipe de coaching, ils m'ont bien aidé ces derniers mois. »
Une vraie reconnaissance envers Toulon
Dans le Var, Ma’a Nonu rayonne à nouveau et il le fait à sa façon, en étant présent dans le développement des jeunes et au sein du staff de Pierre Mignoni. Quoi qu’on lui demande, il s’exécute même si ce n’est pas tout le temps pour revêtir le maillot du RCT sur le terrain : « Une chose est certaine : chaque fois qu'on m'offrira l'opportunité de jouer, je ferai de mon mieux pour tirer le maximum de moi pour le bien du RC Toulon. […] Je suis focus pour faire avancer l'équipe, elle passe en premier. Je suis satisfait de pouvoir apporter ma contribution à son bon fonctionnement. »
À l’entendre, malgré un palmarès long comme le bras et un physique impressionnant, l’ancien joueur des Wellington Lions ou des Hurricanes ne veut pas se mettre en avant et exprime une véritable reconnaissance envers Toulon. « Quand tu joues pour Toulon, ce que tu ressens avant tout, ce sont les attentes des supporters, les gens dans les gradins, reconnait Nonu. C'est un moment où tu rassembles ton énergie en toi-même pour pouvoir jouer au mieux de tes capacités. Tu te dis que tu dois faire ta part, il te faut rester lucide, pas verser dans les émotions. […] Franchement, il n'y a rien de spécial. Je suis un joueur comme les autres, je fais juste mon travail. »
En revanche, quand il s’agit de parler de l’équipe, le Néo-Zélandais est un peu plus bavard sans en dire trop non plus : « Ici, avec cette équipe de Toulon, il y a un lien spécial, un truc avec Pierre (Mignoni) et les joueurs. Je suis vraiment reconnaissant d'être là, de vivre ces moments. C'est difficile de m'exprimer sans livrer plus de détails. […] Je ne peux pas expliquer ce que je ressens avec des mots, parce que tout pourrait être repris, interprété et déformé. Moi, je suis un homme d'action, je ne parle pas beaucoup. Je fais, j'accomplis. Tout ce que je peux dire, c'est que cette équipe est spéciale, mais qu'elle est encore en chemin, on n'a encore rien accompli. »
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