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Matthieu Jalibert, c'est validé !

Matthieu Jalibert, c'est validé !
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Adversaire en club d'Antoine Dupont, Matthieu Jalibert n'hésite à soutenir le joueur du Stade Toulousain dans son combat pour faire évoluer le salary-cap.
La petite bombe a été lâchée ces derniers jours par Antoine Dupont. Le capitaine du XV de France, superstar du rugby français, dénonce la rigidité du salary-cap en ce qui concerne les droits d'image, qui pénalise certains clubs et certains joueurs en les privant de revenus supplémentaires.

Le débat lancé par le joueur du Stade Toulousain n'a pas manqué de faire réagir, et Dupont peut compter sur le soutien de ses pairs. "Je suis totalement d'accord avec sa sortie. C'est important que, nous les joueurs, on soutienne Antoine parce qu'on pense la même chose", assure ainsi Matthieu Jalibert auprès de L'Equipe.

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L'ouvreur de l'UBB ne souhaite pas revenir sur le principe du plafond salarial, "une très bonne mesure parce qu'il permet une plus grande équité entre les clubs et donc de niveler le niveau du Top 14." Mais il pointe le même souci que Dupont: "Le salary-cap est parfois bloquant et injuste pour certaines situations individuelles. Il va à l'encontre de la vraie valeur des joueurs."

Jalibert explique le problème


Le principal grief concerne les contrats d'image des joueurs, qui viennent s'intégrer au budget de son équipe quand cela concerne un sponsor ou un partenaire du club. L'idée est d'éviter que les clubs contournent les règles financières en rémunérant leurs éléments par un autre biais, mais Jalibert estime que cela pèse sur les joueurs.

"Si un des gros sponsors de l'Union Bordeaux-Bègles veut faire signer un contrat d'image à un joueur de l'effectif actuel, et pourquoi pas le faire intervenir dans des séminaires, le joueur en question serait d'abord obligé d'en référer au président (Laurent Marti). Et s'il y a un deal, il serait forcément intégré au salary-cap alors que ça n'a absolument rien à voir, explique le n°10 girondin. Ça n'entre pas dans le cadre de notre activité de joueur de rugby. Après les matches, on est de plus en plus confrontés à des sponsors, avec régulièrement des sollicitations auxquelles il est compliqué de répondre. L'UBB a énormément de partenaires, plus de 2000 je crois. Et beaucoup ont une volonté de valoriser leur image avec des ambassadeurs. C'est logique mais ça nous ferme des portes actuellement."
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