Le sport n’est pas leur métier. Et pourtant, ils cherchent sans cesse à se dépasser, quitte à se faire mal. Témoignages de trois athlètes amateurs qui n’ont pas peur de souffrir.
En 2014, Chloé a 21 ans. Elle réalise un stage à Taïwan. Plutôt « adepte de la politique du moindre effort », elle n’est pas particulièrement attirée par le sport. Un jour, pourtant, elle décide d’aller faire un tour à vélo. « Je me suis dit que ma condition physique était un peu nulle, il fallait que je me bouge. »
Elle décide de se mettre à la course à pied. À l’époque, elle ne se doute pas que sa marche en avant l’amènera jusqu’à participer à l’Ecotrail de Paris, une course de 80 km. « J’aime bien me sentir fatiguée physiquement. Les courbatures, j’aime bien ça. Je me sens plus vivante ! »
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« Se faire mal », « serrer les dents », « aller au bout de soi » : le champ lexical des sports d’endurance emprunte beaucoup à la notion de souffrance et reflète le rapport ambigu, contradictoire voire addictif qu’entretiennent certains amateurs à l’exercice phy…