Payer pour assister au Tour de France, la proposition choc

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Et s'il fallait payer pour être sur le bord de la route à certains endroits-clés du Tour de France ? Jérôme Pineau est plutôt pour.
Tandis que Tadej Pogacar et l'UAE Team Emirates rayonnent au sommet du cyclisme mondial, c'est la soupe à la grimace pour certaines équipes françaises. Clap de fin pour Arkéa-B&B Hotels, relégation et fin d'aventure provisoire dans le World Tour pour Cofidis, sans compter la fin de partenariat annoncée avec son sponsor majeur pour l'équipe TotalEnergies, la situation n'est pas glorieuse. Certains réfléchissent au moyen de faire rentrer de l'argent. Et pourquoi pas sur le Tour de France.
Consultant pour RMC, Jérôme Pineau a avancé une proposition audacieuse ce mardi au micro du podcast "Grand Plateau". Avec d'abord un constat bien noir sur la situation actuelle. "Aujourd'hui, on est dans un système d'ultra-riches, mais il n'y a pas d'oseille. Le vélo est en train de se tuer à cause de ça. Je suis très inquiet pour mon sport." Très remonté sur la gestion de l'Union cycliste internationale (UCI), coupable à ses yeux de se "mett(re) un tas d'oseille dans les poches" tandis que "des équipes meurent", l'ancien cycliste a donc énoncé son idée.
[rw_twitter link="https://x.com/sports_fr/status/1985734961043759344"]
Et pour cela, il a évoqué le tracé du Tour de France 2026 dévoilé fin octobre. "Je vais choquer du monde, mais aujourd'hui on a créé une étape qui va faire deux fois l'Alpe d'Huez. Privatisons les cinq derniers kilomètres de l'Alpe d'Huez. Faisons payer l'entrée. Faisons des VIP. Créons quelque chose pour gagner de l'argent." Très inquiet du manque de redistribution, Jérôme Pineau a aussi dénoncé la toute puissance et la concentration des pouvoirs entre quelques riches équipes.
"Dans l'histoire du vélo, c'est populaire, c'est un sport gratuit. Mais un sport gratuit ou il n'y a plus de coureurs sur la route parce qu'il n'y a plus que de équipes, Bahreïn et UAE, c'est moins fun quand même." Face à lui, le patron de la Groupama-FDJ, Marc Madiot, s'est montré beaucoup moins chaud à cette idée de paiement. "Je suis pour la gratuité. On est le dernier grand sport gratuit." Le consultant a toutefois admis qu'il y avait "beaucoup de travail à effectuer" pour réussir à "trouver des sources de revenus et un meilleur équilibre entre les familles".
Marc Madiot s'est dit cependant conscient qu'un gros problème existait et que les inégalités qui se creusent de plus en plus entre les équipes, notamment au financier, est problématique. "Il y a trop d'écart de modes de financement et de gestion de finances entre les différents pays." La fiscalité française semble être en tout cas une épine dans le pied des équipes tricolores. Et des solutions restent à être trouvées.
Tandis que Tadej Pogacar et l'UAE Team Emirates rayonnent au sommet du cyclisme mondial, c'est la soupe à la grimace pour certaines équipes françaises. Clap de fin pour Arkéa-B&B Hotels, relégation et fin d'aventure provisoire dans le World Tour pour Cofidis, sans compter la fin de partenariat annoncée avec son sponsor majeur pour l'équipe TotalEnergies, la situation n'est pas glorieuse. Certains réfléchissent au moyen de faire rentrer de l'argent. Et pourquoi pas sur le Tour de France.
Consultant pour RMC, Jérôme Pineau a avancé une proposition audacieuse ce mardi au micro du podcast "Grand Plateau". Avec d'abord un constat bien noir sur la situation actuelle. "Aujourd'hui, on est dans un système d'ultra-riches, mais il n'y a pas d'oseille. Le vélo est en train de se tuer à cause de ça. Je suis très inquiet pour mon sport." Très remonté sur la gestion de l'Union cycliste internationale (UCI), coupable à ses yeux de se "mett(re) un tas d'oseille dans les poches" tandis que "des équipes meurent", l'ancien cycliste a donc énoncé son idée.
[rw_twitter link="https://x.com/sports_fr/status/1985734961043759344"]
Et pour cela, il a évoqué le tracé du Tour de France 2026 dévoilé fin octobre. "Je vais choquer du monde, mais aujourd'hui on a créé une étape qui va faire deux fois l'Alpe d'Huez. Privatisons les cinq derniers kilomètres de l'Alpe d'Huez. Faisons payer l'entrée. Faisons des VIP. Créons quelque chose pour gagner de l'argent." Très inquiet du manque de redistribution, Jérôme Pineau a aussi dénoncé la toute puissance et la concentration des pouvoirs entre quelques riches équipes.
Des morceaux de parcours du Tour de France payants ?
"Dans l'histoire du vélo, c'est populaire, c'est un sport gratuit. Mais un sport gratuit ou il n'y a plus de coureurs sur la route parce qu'il n'y a plus que de équipes, Bahreïn et UAE, c'est moins fun quand même." Face à lui, le patron de la Groupama-FDJ, Marc Madiot, s'est montré beaucoup moins chaud à cette idée de paiement. "Je suis pour la gratuité. On est le dernier grand sport gratuit." Le consultant a toutefois admis qu'il y avait "beaucoup de travail à effectuer" pour réussir à "trouver des sources de revenus et un meilleur équilibre entre les familles".
Marc Madiot s'est dit cependant conscient qu'un gros problème existait et que les inégalités qui se creusent de plus en plus entre les équipes, notamment au financier, est problématique. "Il y a trop d'écart de modes de financement et de gestion de finances entre les différents pays." La fiscalité française semble être en tout cas une épine dans le pied des équipes tricolores. Et des solutions restent à être trouvées.
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