Mort de Dahlmeier, le récit glaçant de son binôme

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La double championne olympique de biathlon Laura Dahlmeier a trouvé la mort cette semaine au Pakistan dans un tragique accident d’alpinisme. Son binôme raconte.
Il n’y avait guère plus d’espoir. Mercredi, un peu plus de 48 heures après avoir été emportée par une chute de pierres en pleine ascension, à 5 700 mètres d’altitude, sur une montagne du Pakistan, Laura Dahlmeier a été déclarée morte par les autorités et secours rendus sur place.
Alors que les recherches pour retrouver le corps de la victime de 31 ans ont été abandonnées, Marina Krauss, la partenaire de cordée de l’ancienne championne olympique de biathlon devenue guide de haute montagne, raconte l’horreur ce jeudi. Une conférence de presse relayée par la presse allemande.
https://x.com/faznet/status/1950923607208583170
« J'ai vu Laura être heurtée par une énorme pierre, puis être projetée contre la paroi. Et depuis, elle n'avait plus jamais donné signe de vie, souffle son binôme, sortie elle indemne de ce cauchemar. Je l'ai appelée, mais personne n'a répondu. Il était clair pour moi que sa seule chance était que les secours arrivent immédiatement. »
Ironie du sort, c’est un changement soudain des conditions météo qui a été fatal à Laura Dahlmeier. A moins de 400 mètres du but, les deux jeunes femmes ont dû rebrousser chemin dans leur tentative d’ascension jusqu’au sommet du pic Laila, dans la vallée d'Haramosh, juste avant l’accident. « Si nous étions arrivées une demi-heure plus tôt, nous serions redescendues sans encombre », déplore Marina Krauss.
Les conditions toujours difficiles aujourd’hui, impossible pour les équipes d’intervention d’envisager atteindre la dépouille de la défunte. « La récupération du corps de Laura est possible, mais cela comporte des risques incroyables, à pied comme en hélicoptère », explique à l'Agence France Presse un membre de l'équipe de secours. Ce dernier ajoute qu’il serait « irrespectueux de tenter de récupérer son corps, car cela allait contre sa volonté ». « Laura avait exprimé clairement et par écrit que, dans une telle situation, personne ne devait risquer sa vie pour la secourir », confirment ses proches dans un communiqué.
Il n’y avait guère plus d’espoir. Mercredi, un peu plus de 48 heures après avoir été emportée par une chute de pierres en pleine ascension, à 5 700 mètres d’altitude, sur une montagne du Pakistan, Laura Dahlmeier a été déclarée morte par les autorités et secours rendus sur place.
Alors que les recherches pour retrouver le corps de la victime de 31 ans ont été abandonnées, Marina Krauss, la partenaire de cordée de l’ancienne championne olympique de biathlon devenue guide de haute montagne, raconte l’horreur ce jeudi. Une conférence de presse relayée par la presse allemande.
https://x.com/faznet/status/1950923607208583170
« J'ai vu Laura être heurtée par une énorme pierre, puis être projetée contre la paroi. Et depuis, elle n'avait plus jamais donné signe de vie, souffle son binôme, sortie elle indemne de ce cauchemar. Je l'ai appelée, mais personne n'a répondu. Il était clair pour moi que sa seule chance était que les secours arrivent immédiatement. »
Trahies par une météo changeante
Ironie du sort, c’est un changement soudain des conditions météo qui a été fatal à Laura Dahlmeier. A moins de 400 mètres du but, les deux jeunes femmes ont dû rebrousser chemin dans leur tentative d’ascension jusqu’au sommet du pic Laila, dans la vallée d'Haramosh, juste avant l’accident. « Si nous étions arrivées une demi-heure plus tôt, nous serions redescendues sans encombre », déplore Marina Krauss.
Les conditions toujours difficiles aujourd’hui, impossible pour les équipes d’intervention d’envisager atteindre la dépouille de la défunte. « La récupération du corps de Laura est possible, mais cela comporte des risques incroyables, à pied comme en hélicoptère », explique à l'Agence France Presse un membre de l'équipe de secours. Ce dernier ajoute qu’il serait « irrespectueux de tenter de récupérer son corps, car cela allait contre sa volonté ». « Laura avait exprimé clairement et par écrit que, dans une telle situation, personne ne devait risquer sa vie pour la secourir », confirment ses proches dans un communiqué.
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