Avec CANAL+, dès ce lundi 15 mars sur vos Freebox, profitez en avant-première du 1er épisode offert de la mini-série It’s A Sin, plus grand succès d’audience d’HBO avec 6,5 millions de vues selon Le Monde.
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L’arrivée du sida à travers les yeux d’une bande d’amis à Londres
1981, début d’une nouvelle décennie. Ritchie, Roscoe et Colin commencent une nouvelle vie à Londres. Ils ne se connaissent pas encore, mais ces jeunes garçons et leurs meilleur.e.s ami.e.s Jill et Ash vont bientôt partager leur quotidien et toutes leurs aventures. C’est une période particulièrement libératrice pour ces jeunes hommes gays qui n’avaient pas pu jusque-là s’assumer dans une société anglaise très homophobe. À l’heure où chacun peut enfin grandir et s’épanouir, le groupe tisse des liens d’amitié forts qui vont brusquement être ébranlés par l’arrivée du VIH.
Russell T. Davies, de son vécu à la série
Auteur de Queer as Folk et Years and Years, showrunner qui a remis au goût du jour le célèbre Doctor Who, Russell T Davies revient cette année avec la mini-série It’s A Sin qui a déjà conquis les écrans aux Etats-Unis et au Royaume-Unis. Inspirée de sa propre expérience, Russell T Davies se penche cette fois-ci, frontalement, sur une décennie charnière, les débuts de l’épidémie du sida.
Russell T. Davies : « J’ai regardé ailleurs pendant des années. Aujourd’hui j’ai enfin mis l’épidémie du sida au cœur du drame », explique l’auteur dans cette lettre au Guardian (anglais), où il détaille notamment son propre vécu durant cette période.
Un casting de jeunes acteurs et actrices
Rythmée par une bande originale addictive, dont le titre est l’un des singles phares du groupe britannique Pet Shop Boys, It’s a Sin rmet à l’honneur de jeunes pousses dans son casting. Si l’on retrouve Neil Patrick Harris, Keeley Hawes ou Stephen Fry à l’écran, on découvre surtout les peu connus Olly Alexander, Omari Douglas, Callum Scott Howells, Nathaniel Curtis et Lydia West (vue dans Years and Years) dans les rôles respectifs de Ritchie, Roscoe, Collin, Ash et Jill.
Silence, désinformation, théories complotistes : la politique en fond de toile
Comme le souligne Russell T. Davies lui-même : « L’hystérie est vite arrivée, à cause des fake news, de la mésinformation et il faut dire que les théories complotistes n’ont pas été inventées en 2020 (…) Si vous pensez que c’est à cause d’Internet que la mésinformation existe, je peux vous garantir que le problème existait avant même que je ne possède une machine à écrire électrique ». Les décisions gouvernementales et Margaret Thatcher ne sont pas non plus épargnés et la mini-série donne à comprendre la communication adoptée par le gouvernement et les médias durant cette période. « Le gouvernement a sorti sa tristement célèbre publicité, de pierres tombales et d’icebergs, avec le ton grave de John Hurt qui vous avertit : « C’est un virus mortel et il n’y a pas remède ». Résultat, Margaret Thatcher a effrayé toute une génération d’hommes gays sur le sexe, ce qui a sans doute été un bonus pour elle. »
Pour voir la suite des épisodes rendez-vous dès le lundi 22 mars à 21h sur CANAL+.