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Un couple de pandas vieillissants va quitter Tokyo pour rentrer en Chine

Un couple de pandas vieillissants va quitter Tokyo pour rentrer en Chine
Publié le 31 août 2024 à 09:45, mis à jour le 31 août 2024 à 09:47

Tokyo (AFP) - Deux pandas vieillissants d'un zoo de Tokyo seront renvoyés en Chine le mois prochain pour y être soignés, a annoncé la gouverneure de la ville, alors que les visiteurs faisaient la queue samedi pour les apercevoir une dernière fois. 

Les pandas Ri Ri et Shin Shin, arrivés au zoo d'Ueno en 2011, devaient y rester jusqu'en février 2026, mais le Japon et la Chine sont convenus qu'il serait préférable que les ursidés âgés de 19 ans retournent dans leur pays d'origine. 

Le couple présente des symptômes tels que celui de l'hypertension artérielle depuis deux ans."Ils prennent actuellement des médicaments et subissent des examens, mais il n'y a pas eu d'amélioration significative", a déclaré vendredi à la presse la gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike.

"Je sais que certaines personnes seront tristes de les voir partir, mais si nous pensons d'abord à la santé de ces pandas bien-aimés...", a-t-elle ajouté.

Une dernière visite était prévue le 28 septembre, mais les médias locaux ont rapporté samedi que les gens faisaient déjà la queue pour voir les pandas une dernière fois.

Shin Shin a donné naissance en 2017 à Xiang Xiang, une femelle qui était le premier bébé panda du zoo depuis 1988, puis à des jumeaux en 2021.

Le retour de Xiang Xiang en Chine en 2023 a attristé de nombreux fans et fait l'objet d'une retransmission directe à la télévision.

Selon l'organisation de protection de la nature WWF, il resterait dans la nature quelque 1.860 pandas géants, principalement dans les forêts de bambou des régions montagneuses de Chine.

Environ 600 de ces animaux vivent en captivité sur la planète dans des centres consacrés aux pandas, des zoos et des parcs animaliers.

Ces animaux aux airs de peluche sont prêtés aux zoos étrangers dans le cadre de ce qui a été surnommé la "diplomatie du panda".

En Chine, des programmes de conservation de l'espèce sont en partie financés par les zoos étrangers, qui versent à la Chine des millions d'euros dans le cadre d'accords de prêt pluriannuels.

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