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Harcèlement chez Ubisoft : jusqu'à trois ans de prison avec sursis pour les trois ex-cadres toxiques

Harcèlement chez Ubisoft : jusqu'à trois ans de prison avec sursis pour les trois ex-cadres toxiques
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Le tribunal de Bobigny a condamné trois ex-dirigeants d’Ubisoft à des peines allant jusqu’à trois ans de prison avec sursis pour harcèlement moral et sexuel.

Des années à rabaisser, insulter ou sexualiser des collègues sous couvert de ce qui était pour eux « la culture Ubisoft » : trois anciens cadres de la société de jeux vidéo ont été condamnés mercredi à Bobigny à des peines allant jusqu'à trois ans de prison avec sursis.

Figure de proue de l'entreprise avant d'être licencié pour faute grave après la révélation du scandale dans la presse, Thomas François a été condamné à la peine la plus lourde, soit trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d'amende, pour harcèlement moral, sexuel et une tentative d'agression sexuelle.

« Culture ubi »

Contraindre une jeune subalterne en jupe à faire le poirier au milieu de l'open space, lancer des « bitch » ou « morue » en guise de salut, jouer à chat-bite ou embrasser des collègues masculins par surprise... Telles étaient des habitudes de travail du vice-président du tout puissant service éditorial.

La « culture Ubi » avait été un calvaire pour la poignée de jeunes ayant brisé le silence et porté plainte dans ce dossier qui fait figure d'un Me Too des jeux vidéo.

Harcèlement moral

L'ex-numéro 2 d'Ubisoft, Serge Hascoët, a été condamné par la justice à 18 mois de prison avec sursis et à 45 000 euros d'amende pour harcèlement moral et complicité de harcèlement sexuel. Un...

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