AVC et infarctus : ces régions de France plus touchées que d’autres

Selon le dernier rapport de Santé publique France, certaines régions sont davantage concernées par les trois principales pathologies cardio-neuro-vasculaires.
C’est un signe inquiétant mais aussi la démonstration que tous les Français ne bénéficient pas d’un système de santé équivalent. Santé publique France, dans son dernier rapport mis en lumière par « Santé magazine », démontre en effet de fortes disparités régionales concernant les trois pathologies cardio-neuro-vasculaires les plus fréquentes : les cardiopathies ischémiques et les insuffisances cardiaques (angine de poitrine ou infarctus du myocarde), ainsi que les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Par exemple, si la moyenne nationale d’hospitalisation pour une cardiopathie ischémique/insuffisance cardiaque est de 459 personnes pour 100 000 habitants, la statistique grimpe bien plus haut dans le Sud de la France (avec 519 pour l’Occitanie, 554 pour le Paca et même 577 pour la Corse) ainsi que le Grand Est (563). En revanche, d’autres régions sont bien moins touchées à l’instar de l’Île-de-France (403), la Bretagne (401) et les Pays-de-la-Loire (389). Enfin, dans l’Outre-mer américain, ce taux est même très bas avec 322 cas pour 100 000 habitants en Guyane, 238 cas en Guadeloupe et même 235 cas en Martinique.
Beaucoup plus d'AVC dans les départements d'Outre-mer
Concernant les AVC, ce sont, cette fois, les départements ultramarins (Réunion, Guyane, Martinique et...