Des scientifiques ont trouvé une technique pour réguler le marché sauvage (et le goût) du gin

Des chercheurs d’Édimbourg ont développé une technique pour déterminer tous les composants du gin. Jusqu’alors peu régulé, cet alcool est intimement lié à l’innovation. Les producteurs craignent de devoir se conformer à un cahier des charges trop strict.
C’est peut-être la fin d’un marché sauvage. Contrairement au scotch ou au cognac, par exemple, la fabrication du gin n’est soumise qu’à très peu de règles. Pour être estampillé sous ce nom, un breuvage doit contenir au moins 37,5 degrés d’alcool et présenter un goût notable de baies de genévrier. Un cahier des charges bien maigre qui pourrait s’étoffer grâce à la science.
Des chercheurs de l’Université d'Édimbourg ont analysé seize échantillons de gin différents pour tenter de déterminer les composants essentiels d’une bonne bouteille de cet alcool. Pour trouver cette empreinte, ils ont étudié les échantillons au spectromètre à résonance magnétique nucléaire (RMN). Un outil qui permet de détailler la structure moléculaire et la composition chimique d’un élément. Leurs résultats ont été publiés dans The Journal of Brewing and Distilling en fin d’année 2023.
Des méthodes pour avoir une empreinte très nette du ginLes scientifiques ont mis (...)
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