Chèque : pourquoi les prix pratiqués par certaines banques favorisent la fraude

Des mises en opposition trop complexes et coûteuses ; des envois par courrier simple beaucoup, beaucoup moins chers que les envois sécurisés... Comme le montre le rapport 2025 de l'Observatoire des tarifs bancaires, les pratiques tarifaires de nombreuses banques n'encouragent pas les usagers à faire le bon choix pour leur chéquier, et favorisent donc indirectement la fraude.
Un peu plus d'1% des paiements, hors espèces ; 22,7% des montants dérobés... En 2024, le chèque est resté le moyen de paiement le plus fraudé, assez nettement devant la carte bancaire et le virement instantané.
Une situation qui dure depuis 2018 et qui a convaincu l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) de la Banque de France de formuler, en 2021, des recommandations à destination des usagers et des banques pour renforcer la sécurité des paiements.
La grande majorité de la fraude trouve son origine dans l'utilisation de chéquiers volés pendant leur acheminement. Elle prospère également, car les usagers tardent à faire opposition, soit parce qu'ils ne sont pas conscients du vol d'un chéquier qu'ils n'ont jamais reçu, soit parce que la procédure d'opposition est trop complexe... et trop chère.
Ce que les banques ne font pas pour vous protéger de la redoutable fraude au chèque



