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Bonduelle constate une chute de 15% de son chiffre d'affaires sur les salades, attribuée à une modification des habitudes de consommation. Les ventes ne sont plus aussi élevées qu'auparavant. Comment l'entreprise peut-elle s'adapter à ce changement ?
Face à une baisse de 15% de son chiffre d’affaires sur les salades, Bonduelle, le géant français de l’agroalimentaire, a décidé de prendre un tournant stratégique.
Le jeudi 29 août 2024, Bonduelle a annoncé son intention de céder son activité de salade en sachet en France et en Allemagne. Cette décision est motivée par un changement des habitudes de consommation des consommateurs et permettra au groupe de se concentrer sur ses propositions de traiteur frais, un segment en plein essor.
Par ailleurs, ce repositionnement stratégique aura des conséquences sur l’emploi. Le groupe a informé ses salariés de son intention de fermer le site de Saint Mihiel, dans la Meuse, qui emploie actuellement 159 personnes. « Nous cherchons d’abord un repreneur », a déclaré Céline Barral, directrice de la communication du groupe à l’AFP.
En plus de la fermeture potentielle de ce site, un plan de départs volontaires est en cours d’élaboration, concernant une quarantaine de salariés au siège de Bonduelle Frais.
Le groupe a également annoncé être en « négociation exclusive » avec Les Crudettes du groupe LSDH et Taylor Farms en Allemagne, pour la reprise de l’activité de salade en sachet.
Le chiffre d’affaires des salades en sachet de Bonduelle, lancées en 1997, est en déclin depuis des années. « Avant, la salade était consommée en entrée, aujourd’hui, on mange différemment. Il y a aussi le facteur de l’inflation et du pouvoir d’achat qui touche ce secteur, et enfin, la concurrence exacerbée des marques distributeurs. », explique Céline Barral.
En conclusion, face à un marché de la salade en sachet en baisse, Bonduelle choisit de se recentrer sur ses activités plus rentables, malgré les conséquences sur l’emploi.
